
Imaginez qu’un soir, en voyage et par mauvais temps, vous sortiez de l’autoroute et que vous vous arrêtiez dans un vieux bourg perdu on ne sait trop où. Personne dans les rues, vous apercevez une auberge au centre du bourg, de la lumière filtre d’une fenêtre aux vitres opaques. Au-dessus de l’entrée se balance une enseigne singulière constituée d’une lettre O majuscule suivie de la lettre K, barrée d’un trait oblique. Autrefois, on utilisait cette enseigne pour signifier phonétiquement « Au Cabaret » (O K barré). Vous entrez dans cette auberge. En ce lieu singulier se côtoient des personnages étranges autour d’une bouteille. Certains chantent, mais d’autres se racontent aussi des histoires.
À partir de cette entrée en matière Raphaël nous invite à une soirée dans une auberge-cabaret fictive un peu particulière, intemporelle. et qui est pourtant celle du Temps qui passe. Entre chansons et histoires contées, ce spectacle inédit et original entraîne le spectateur dans un voyage onirique dans le temps et l’espace où le fantastique côtoie la vie réelle, la chanson et la poésie s’entremêlent, où les souvenirs et la nostalgie brillent d’un feu tremblant comme celui de la vieille lanterne qui brûle sur la scène. Raphaël a introduit dans son spectacle des enregistrements sonores (effets, extraits de textes dit, poèmes dits par leurs auteurs) ce qui lui confère une dimension supplémentaire. Poétique et magique !

Pour monter ce spectacle particulier, Raphaël a mis à profit ses connaissances littéraires, et un spectateur averti reconnaîtra des références à des écrivains aussi différents que Dante Alighieri, Geoffrey Chaucer (Les Contes de Canterbury), les frères Grimm, Raymond Jean Marie De Kremer dit Jean Ray, Maupassant, le folkloriste et écrivain Claude Seignolle (curieusement décédé à l’âge de 101 ans un vendredi 13), les poètes Coleridge, Nerval, Baudelaire, Verlaine, Tristan Corbière, Lautréamont, et bien d’autres. Ils sont autant de sources d’inspiration et de fils conducteurs qui mènent à des chansons de langue française dont la thématique est le souvenir, la nostalgie, la mélancolie ou leurs contraires. Les chansons d’auteurs ou anonymes alternent avec des textes parlés, en prose ou en vers, ou encore avec de courts dialogues entre personnages invisibles qui peuplent cet étrange lieu. Des chansons aussi différentes que L’autoroute (Anne Quesemand, le Théâtre à Bretelles), Le chat noir (Jean-Louis Murat), Les squelettes (François Béranger) côtoient des chansons plus classiques du répertoire français comme Un jour tu verras (Mouloudji), Le petit bal perdu (Bourvil), Bal chez Temporel (de l’écrivain Jean Hardellet et musique de Guy Béart). Raphaël en a écrit des arrangements parfois surprenants. À ces chansons viennent se rajouter des compositions personnelles inédites. Ce ne sont que quelques exemples de ce spectacle très particulier proposé par Raphaël Vaucourte qui révèle son amour pour la chanson la littérature et la poésie.
Téléchargements
Ce spectacle est encore en cours d’élaboration et le matériel graphique et publicitaire sera mis en ligne plus tard. merci pour votre compréhension et votre patience !
