Déménagemement et installation en milieu rural
Fin septembre 2020 ma compagne et moi avons déménagé de la ville de Berango (7217 habitants au dernier recensement), où nous vivions depuis des années, pour nous installer dans une vieille ferme située dans un hameau rural du haut de la Vallée d’Arratia (Biscaye). Celà s’est fait en très peu de jours, entre deux vagues de la CoVid-19 et deux confinements durs où les déplacements étaient limités au périmètre de la commune et fortement contrôlés). Si ce déménagement, réalisé dans des conditions assez difficiles, et l’installation dans notre nouveau lieu de vie, ont paralysé les projets musicaux et pédagogiques (francophonie) en cours, cela n’a eu en fait aucune incidence sur le calendrier étant donné que nous avons été à nouveau confinés strictement dans le périmètre de notre nouvelle commune durant des semaines. Nous avons donc pris notre mal en patience !

La maison est vaste et va nous permettre de mieux travailler : un petit studio d’enregistrement est en cours d’aménagement, nous avons des espaces personnels pour nos différentes activités, pas de murs mitoyens comme c’était le cas à Berango, ni de voisins directs que nous pourrions gêner avec notre musique comme c’était le cas auparavant.
La ferme, qui date d’avant 1800, est située dans un petit hameau enchâssé dans un cadre naturel très agréable, à l’entrée du parc naturel de Gorbea (protégé). Voilà pour ce changement de lieux assez radical. À la suite je donne quelques nouvelles des projets musicaux et pédagogiques liés au principal de ces projets : Chansons d’en France et de la francophonie.
Chansons d’en France et de la francophonie
Pour une fois, je citerai une chanson anglo-saxonne, que l’on me pardonne… Dans les années ’70 le groupe nord-américain Jefferson Airplane – groupe musical de rock et folk psychédélique – chantait un thème dont le refrain était:
“Yes it’s good livin’ on the farm Ah so good livin’ on the farm” (Si, il est bon de vivre dans une ferme Ah, si bon de vivre dans une ferme)
Écouter ici.
À part ce refrain bonasse, la chanson était assez revendicative, étant donné que les paroles en critiquaient le mode de vie nord-américain… À notre installation ici, je me suis souvenu de cette chanson !
Je vis donc dans cette ferme depuis la fin septembre 2020. Ce déménagement est en partie lié à des projets tant de vie personnelle que professionnelle. Le premier projet professionnel, c’est bien évidemment la musique. Notamment l’installation d’un petit studio d’enregistrement pour arriver peu à peu à une autoproduction. C’est en cours. Le studio se monte petit à petit.
Rappelons que le récital Chansons d’en France et de la francophonie, qui a été présenté en avant-première le 4 décembre 2019 à Bilbao (Biscaye, Espagne) présente un florilège de chansons françaises. Pour en savoir plus, revisitez cette page. Souvenons-nous que le récital est destiné à faire connaître la chanson française à l’étranger, et plus spécialement dans la Péninsule Ibérique. Son contenu, s’il vise un public assez large intéressé par la chanson et la culture française et francophone, il a également été élaboré pour être présenté dans des universités ou des instituts qui enseignent la langue et la littérature française.

Nous proposons en parallèle la possibilité de compléter ce type d’action avec d’éventuelles interventions pédagogiques en milieu scolaire, notamment dans les écoles et lycées français. Nous espérons l’appui de l’Institut français en Espagne (ou d’autres pays), comme de l’Alliance française pour relayer et appuyer ces projets pédagogiques et culturels.
Je travaille actuellement sur les contenus des possibles interventions en milieux universitaire et scolaire. Ces possibles interventions sont regroupées sous le titre général La route aux chansons, titre inspiré de la composition de Georges Brassens “La route aux quatre chansons” (qu’on peut écouter ICI), et qui se réfère à quatre chansons emblématiques du folklore français : “Sur la route de Dijon”, “Sur le pont d’Avignon”, “Dans la prison de Nantes” y “Auprès de ma blonde”.